L’esprit start-up est souvent associé à l’absence totale de hiérarchie.
Si cette organisation structurelle (ou pour être plus juste, cette absence d’organisation) peut fonctionner lors du lancement de la start-up, il est rare qu’elle soit un gage de réussite au fur et à mesure que la société croit.
En effet, les fondateurs deviennent certes les leaders incontestés de leur société (avec toujours ce principe de collégialité entre eux), mais le nombre croissant de décisions devant être prises provoque rapidement la paralysie de la société.
En écho au 1er chantier évoqué, de spécialisation des profils, la supervision d’une société en forte croissance par une poignée de personnes ne disposant pas toujours des compétences requises est impossible. Au-delà de l’impossibilité pour les fondateurs d’arbitrer toutes les décisions, cette absence de management risque de décourager les employés qui ont besoin d’objectifs clairs et d’un encadrement opérationnel.
Là encore, la mise en place d’un management efficace doit être gage de succès et peut s’inscrire dans le respect de l’état d’esprit « start-up ». Définir des rôles et des périmètres d’autorité clairement établis permet aux équipes de prendre des décisions plus rapides et efficaces à un niveau local. Le processus de décision est ainsi rationnalisé et celui d’apprentissage renforcé.