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LMNP - LMP QUELLE VALEUR RETENIR POUR LE TERRAIN ?
AMORTISSEMENT TERRAIN (NON) – BIENS A L’ACTIF – CALCUL AMORTISSEMENT IMMOBILISATION - LMNP AU REEL BIC
Un Arrêt du Conseil d’Etat vient siffler la fin de la récréation ou la liberté – parfois abusive – de déterminer au doigt mouillé la valeur du terrain.
Quel est l’enjeu ?
Mes précédents blogs sur la LMNP mettent en avant l’idée qu’en optant pour la déclaration réelle,en raison du calcul rendu ainsi possible des amortissements et de leur comptabilisation en charge, on peut réduire considérablement le résultat imposable, jusqu’à le rendre nul ou négatif en cas de faible loyer.
Si les durées d’amortissement proposées par l’Administration fiscale (BOFIP 2060) sont à peu près définies, tel n’est pas le cas du terrain qui lui ne peut faire l’objet d’un amortissement ;
Les logements suspendus n’existant pas encore il y a nécessité de valoriser la valeur d’un terrain dans toute acquisition immobilière, ce que l’acte notarié ne précise jamais ou rarement.
Alors pour ne pas amortir tout l’investissement il a été d’usage de décoter la valeur acquise de 5 ou 10 % et rarement au-delà – Au doigt mouillé donc… Tout allait bien jusqu'aux abus constatés par l'Administration fiscale sur une entreprise qui a cru bon de pratiquer ainsi sur un bien de 19 Millions d’euros…A Paris ! là où ladite société ignorait que la valeur d’un terrain est sensiblement plus élevée qu’une surface équivalente dans nos provinces les plus reculées…
Un arrêt du Conseil d’ETAT publié le 21 janvier 2018 vient clarifier la méthode qui serait à appliquer - en simplifié :
Il peut ainsi y avoir un risque fiscal sur les positions prises antérieures – mais il n’y avait alors pas de critère fiscalement bien défini – En revanche dorénavant il faut faire plus attention et passer par un professionnel (fini le doigt mouillé donc) et apprécier le risque fiscal (qui peut ne pas être significatif) et dans tous les cas justifier autrement qu’à la louche le pourcentage retenu.